Les 4 fondements de la Sophrologie
Les quatre principes fondamentaux de la Sophrologie, constituent l’essence même de la conscience sophronique et guident l’action du sophrologue et de ses élèves.
Le principe d’action positive : l’école du positif de l’être.
Toute action positive sur une partie de l’être, se répercute positivement sur la totalité de l’Être. Ce principe renforcent et dynamisent les structures positives de la conscience grâce à nos sensations, sentiments, souvenirs, ainsi que les attitudes positives envers soi-même et envers son existence. Par la répétition, se développent des habitudes, des valeurs qui renforcent l’harmonie de la conscience.
Le schéma corporel
Au fur et à mesure de l’entraînement à la Méthode, la personne perçoit son corps à des niveaux de plus en plus profonds. Au départ, elle apprend à percevoir la forme et le mouvement de celui-ci, pour développer ensuite, la prise de conscience de ses sensations et de ses perceptions.
On fera alors l’expérience, non plus du corps mais de la corporalité dans laquelle se manifesteront les émotions, les sentiments et les valeurs que nous projetterons dans notre existence. L’intégration de ce nouveau schéma corporel conduit au renforcement de l’équilibre corps/esprit, à une meilleure relation avec soi-même et avec les autres, et à un comportement plus serein.
Le principe de réalité objective
Le sophrologue caycédien doit continuer l’entrainement personnel aux techniques sophrologiques afin de poursuivre la découverte de sa propre conscience dans l’équilibre et la sérénité. Afin de garantir à ses clients, une bonne lecture phénoménologique sans transfère et il pourra ainsi transmettre à juste titre, tout ce qu’il préconise à ses patients et élèves.
L’adaptabilité
Le sophrologue doit adapter les techniques et théories sophrologiques, à la réalité des patients, clients ou élèves qui la pratiquent, et non l’inverse.
Le rôle de la conscience
Selon Alfonso Caycedo, psychiatre et créateur de la sophrologie, la conscience humaine est voilée. Notre vie est tournée vers le monde extérieur, et notre vie intérieure est occultée. Nos conditionnements, automatismes ou instincts prédominent. Mais nous pouvons « dévoiler » notre conscience grâce à une méthode d’entraînement à caractère contemplatif et méditatif telle que la sophrologie. Alfonso Caycedo définit la conscience humaine comme la force responsable de l’intégration de toutes les structures de l’existence de l’être. Il ne s’agit pas seulement d’une prise de conscience mais d’une force qui intègre harmonieusement le corps, l’esprit, ainsi que toutes les structures responsables de l’existence de l’être humain.